Au club de Tambourin de Monceaux

Le tambourin Club de Monceaux se prépare à reprendre la saison extérieur. Après une première participation au championnat de France en salle, où le club termine 6ème sur 8. Les Moncellois ont repris le chemin de l’extérieur, en se rendant à Poussan, pour un tournoi 3 contre 3 pour préparer la saison extérieur. Très bon week-end avec une reprise difficile pour le premier match. Mais les Moncellois arrive à se hisser en demi finale. Ils perdront logiquement contre Cournonterral, équipe évoluant en Nationale 1. Après ce week-end de préparation, place aux entraînements, pour préparer la saison.
Cette année, l’équipe fanion évolue toujours en Nationale 2. ( deuxième meilleur niveau français) La saison passée, la montée c’est jouée a deux jeux près. Cette année il va falloir bien débuter pour pouvoir prendre du plaisir surtout, et assurer le maintien. Et au fil de la saison, tenter de finir comme l’an dernier. L’équipe réserve est toujours présente également, évoluant en H3, avec pourquoi pas une petite envie d’accéder à l’échelon supérieur, notamment pour les jeunes qui composent essentiellement cette équipe qui sont motivés, encadrer par Laurent, Mati et Georges. Cette année nous possédons également une équipe Cadet
, qui commencera la première phase du championnat dans 15 jours.
Premier match à domicile pour la Nationale 2 le Samedi 2 Avril contre Viols-le-Fort à 15h.

L’Association Archéologique et Historique du Pays d’Argentat à Martel

Ce dimanche 13 mars, 85 personnes étaient venues visiter Martel ; il faut dire qu’un membre de l’association avait invité 2 clubs d’Occitan dont une bonne vingtaine était venue.

Madame Guély, historienne, Présidente de la Société Historique et Archéologique de la Corrèze était là pour raconter l’origine et l’essor de Martel du Moyen Age au XIXe siècle. C’est la croisée de deux axes l’un Nord Sud de Paris à Toulouse, l’autre, la route du sel, de l’Atlantique à l’Auvergne, qui a donné naissance à ce village. Au XIIe siècle, Martel offre une halte sur la route du sel mais aussi pour les pèlerins allant à Rocamadour. Au XIIIe siècle, c’est l’âge d’or de la ville. Le négoce du sel et des tissus, les activités liées au pèlerinage connaissent un essor remarquable. Mais, de 1340 à 1450, la guerre anglaise se termine laissant bien des ruines. De 1470 à 1560 c’est le deuxième âge d’or. Là, notaires, avocats, huissiers s’ajoutent aux riches marchands et construisent des hôtels confortables où les fenêtres à meneaux remplacent les baies géminées, les escaliers à vis les antiques escaliers droits. Des portails à frontons sculptés signalent la richesse des propriétaires. L’église Saint-Maur avec son clocher de 48m dominant le bourg est le symbole de l’orgueil des bourgeois. Mais, la politique d’alignement prônée au XIXe siècle va porter atteinte à cette beauté architecturale.

Madame Guély a conduit le groupe à travers les ruelles attirant l’attention sur les façades conservant des traces de ces richesses architecturales ainsi que sur les monuments bien connus comme l’Hôtel de la Raymondie, la Tournemire, l’Eglise Saint-Maur etc… Tous les participants ont été passionnés et ont vu Martel sous un autre œil.

 

La prochaine sortie se déroulera le 2 avril pour une journée à Limoges avec 2 guides conférenciers de l’Office de tourisme : à 10h Mémoires de Porcelaine au cimetière de Louyat, repas, balade et exposé de la vie des hommes sur les bords de Vienne depuis les Romains.

Dans la Cour de la Raymondie, le groupe écoute Mme Guély

Hôtel de la Raymondie (XIIIe XIVe siècle)