De Hong Kong à St Bonnet les Tours, l’artiste Métsoko était en Corrèze !

Yao Métsoko est un artiste plasticien de renommée internationale. Originaire du Togo, fils de diplomate, neveu de l’ancien archevêque de Lomé (Togo), il a vécu une partie de sa jeunesse à Londres avant de s’installer définitivement en 1986 à Paris. Peintre, sculpteur, « touche à tout », Jean-Philippe comme on l’appelle au Togo, est l’un des artistes « majeur » de son pays d’origine. Reconnu dans l’Afrique entière, il a été invité à participer cette année, au Festival « Histoires de passages » qui a lieu chaque été en « Xantrie Val Dordogne ». Cette manifestation, présidée par Laurent Gervereau, qui en est également son Directeur artistique, allie art, culture, poésie, musique, découverte de l’environnement et du patrimoine, savoir-faire et traditions populaires. Ce festival aura lieu cette année du 19 au 22 juillet.

A cette occasion, Yao Métsoko créera une œuvre originale qui sera présentée cet été dans le petit village de St Bonnet les Tours. L’artiste franco-togolais offrira une sculpture monumentale qui sera installée définitivement sur la place du village. Yao Métsoko a souhaité que celle-ci soit un hommage à la beauté et à la grandeur de cette nature préservée des gorges de la Maronne (Classée réserve mondiale de l’Unesco). Le Maire a accueilli l’artiste le dimanche 11 février et lui a présenté sa petite commune qui « héberge » déjà huit créations originales (sculpture, peintures, installations …) qui peuvent être observées dans le cœur ou aux alentours de cette petite cité pittoresque. Les deux hommes ont échangé longuement sur l’art, la culture leur vision de la ruralité et des liens forts se sont noués.

L’œuvre de Yao Métsoko sera dévoilée le samedi 21 juillet à St Bonnet en présence de l’artiste.

L’objectif « d’Histoires de passages » est aussi d’essaimer des œuvres et événements sur l’ensemble des communes de la communauté de communes.

En novembre dernier, l’œuvre Yao Métsoko était exposé au prestigieux centre culturel de Hong Kong après être passé par des nombreuses galeries d’art parisiennes (Goldenberg notamment) et à Cotonou (Bénin).